mardi 6 mars 2012

La maquette d'occlusion


PLAN
lDéfinition et intérêts
lImpératifs
lDescription
lMatériel et matériaux
lSéquence de travail
  1.    Définition et intérêts

La maquette d’occlusion est un artifice prothétique composée d’une base recouvrant la surface d’appui prothétique et d’un bourrelet remplaçant les dents et l’os alvéolaire.
Elle préfigure la future prothèse aussi bien dans sa situation et ses limites que dans le volume qu'elle occupe.
Cette maquette d'occlusion est destinée à:
  •   Enregistrer les rapports inter-maxillaires.
  •    Transférer les modèles sur articulateur.
  •    Monter les dents prothétiques.

Enregistrement du RIM 

mise en articulateur du modèle secondaire




Impératifs
lRigide
lStable + indéformable
lBords lisses et arrondis
lBourrelet en harmonie avec la phonation et l’esthétique du patient
            Description
La maquette d’occlusion est composée d'une plaque et d'un bourrelet et peut être réalisée avec différents matériaux soit :
lPlaque base en résine et bourrelet en cire ou en stent’s.
lPlaque base en true base et bourrelet en cire ou en stent’s.
lPlaque base en cire et bourrelet en cire.

LE MATERIEL NECESSAIRE
- un crayon à papier

- un pinceau

- une cire molle (pour obturer les 

zones de contre-dépouilles)

- un carrelage

- un récipient en verre et son 

couvercle

- une spatule métallique

- un rouleau et une préforme

- un cutter

- une pièce à main

- un chronomètre

- un doseur

- un brunissoir

- plusieurs fraises résines de 

calibres différents

- du papier de verre monté sur un 
mandrin

- des meulettes de polissage

- la résine ou la true base

- un mélange de cire rose et de 

MOYCO pour la réalisation du 

bourrelet en cire.

- stent's

- un couteau à cire


- une source de chaleur (flamme)

- une résine chémopolymérysable 

(polymère et monomère)  ou une 
plaque de résine photopolymérisable

- un vernis isolant


LES TECHNIQUES DE REALISATION 

I- Préparation du modèle
1)Tracé des axes
2)Tracé des indices biologiques
3)Tracé des limites.
Tracé des axes

Axe sagittal médian
Axe des crêtes
Axe interptérygomaxillaire

Tracé des indices biologiques


II- Préparation de la résine
1) Doser la poudre (polymère) et le liquide (monomère)
2) Placer le liquide dans un récipient en verre possédant un couvercle et saturer-le avec la poudre.
3) Déclencher le chronomètre.
4) Mélanger lentement l'ensemble à l'aide d'une spatule métallique en écrasant le mélange contre les parois.
5) Vibrer le récipient et mettre le couvercle en place.
6) Attendre au minimum 3 mn. La résine est prête lorsqu'elle ne colle pas aux doigts.
LES TECHNIQUES DE REALISATION
 Technique utilisant une résine chémopolymérisable




Finition des cires


Rôle des surface polie:
Répondre aux exigences biomécaniques (La rétention et la stabilité de la prothèse Résistance mécanique à la prothèse) et fonctionnelles (Esthétique phonétique masticatoire) De future prothèse
Avoir un sourire naturel:
-Compenser le rempart alvéolaire disparu
-maintenir les organes para prothétique dans leur situation è restaurer l'esthétique et les différent fonctions
-Favorise l'ostéogénèse et l'organisation de tuberculations osseuse
-Stabilisation de PAT par les surfaces polis
Ø  Les rôles de fausse gencive
ü  Rôle esthétique:

  •        Direct : La bonne sculpture et la caractérisation de la fausse gencive selon les factures, permet l'intégration esthétique
  •        Indirect : compensation des pertes de substance -Eviter l'apport chirurgical de l'os au tissu conjonctif -Restaurer le soutien esthétique du tégument compatible avec le jeu musculaire
Effacer les rides et participer au comblement des sillons nasaux-géniens
ü  Rôle phonétique:
Epaisseur du palais la sculpture des papilles dentaires jouent un rôle prépondérant dans l'émission des phonèmes
ü  Rôles masticatoire et déglutition :

  •     Masticatoire: positionnement dynamique des muscles -La déflexion de bol alimentaire
  •      Déglutition le palais devra reproduire la morphologie anatomique sous-jacente et avoir une épaisseur maximale de 2mm pour conserver l'espace de Donders et permette une déglutition la plus physiologique possible
ü  Rôle mécanique :
La fausse gencive participe à la stabilisation et la rétention de la prothèse
Quatre procèdes permettent de réaliser les extrados prothétiques :
-La conception de Fish
-La conception biomécanique
-Les empreintes dites tertiaire
-La technique conventionnelle
Technique de réalisation de finition :
-Contrôle des épaisseurs: palais +tubérosité+trigone
-Adjonction de cire et homogénéisation
-Festonnage gingival
-Sculpture de la fausse gencive
-Modelage des zones postérieures
-Finition  

lundi 5 mars 2012

Les différents éléments d’une plaque base métallique


                               I.                   L’armature : c’est l’élément de base de la  prothèse qui réunit bilatéralement toutes les                                                    composantes de la prothèse = barre de jonction principale = connexion majeur ou principale
.1.             Les connexions principales au maxillaire :
Ø  Plaque large : la plaque est décolletée au niveau de dents elle est limitée antérieurement par une ligne joignant les appuis occlusaux. Sa délimitation postérieur est plus au moins proche de la jonction palais dur / palais mou, sa région médiane peut être largement échancrée .Elle est envisagée dans les traitements CL 1 de Kennedy.
Ø  Plaque étroite : Elle s’adresse aux traitements des édentements encastrés pour lequel l’appui dentaire est requis.
Ø  Plaque à recouvrement complet : envisagée pour les édentements très étendus de classe 1et les édentements subtotaux de classe 4.
Ø  La plaque en U ou en fer a cheval : elle contourne la partie antérieure et les versant bilatéraux de la voute palatine sans empiéter sur la région postérieur ni sur le centre du palais.
Ø  La simple entretoise antérieure : son emploi peut provoquer des troubles phonétiques et un manque de tolérance de la prothèse.
Ø  La simple entretoise palatine postérieure : elle repose sur la partie postérieure du palais dur. la limite postérieure déduit une couche régulière au niveau de la  jet entre le palais dur et mou juste avant la ligne de flexion.
Ø  La double entretoise palatine : sa structure géométrique lui offre une grande rigidité, Elle peut être utilise dans toutes le classes d’édentements.
I.2.             Les connexions principales à la mandibule :
Ø  La barre linguale : Elle constitue l’armature principale d’une prothèse et assure la jonction des selles. Elle ne doit jamais en contact avec les structures dento-muqueuses
                Elle présente les caractères suivants :
·      Son épaisseur voir de 1.5 à 2mm
·      Sa hauteur de 3à5 mm pour assurer la rigidité
·      Eloignée de 0.5mm de la muqueuse
·      Verticalement elle suit le relief sublingual en se situant à 2mm au minimum du plancher ou du frein lingual
·      Sa partie inférieure doit dégager d’au moins 3mm la gencive marginale des dents restantes
Ø  La barre sublinguale : elle est indiquée lorsque l’espace entre le niveau du plancher de la bouche et le bord libre de la gencive marginale est restreint.
Ø  Le bandeau lingual : cette barre controversée est encore la plus utilisée quand l’espace entre la gencive marginale et le plancher de la bouche ne permet pas d’utiliser la barre linguale
                              L’utilisation du bandeau lingual est contre indiquée si :
v  Les dents antérieures sont linguo-versées
v  La table alvéolaire présente une forte contre-dépouille
v  Il y a présence de problèmes parodontaux
Ø  L’entretoise cingulaires ou crochet renforcé continue : a la forme d’une  barre métallique reposant sur l’email des faces linguales des dents du groupe incisivo-canin. L’emploi ce connecteur se justifie lorsque trois conditions sont réunies :
·         une hauteur coronaire disponible : des dents antérieures
·         Une diminution de la hauteur de la gencive attachée
·         Une contre indication de la barre linguale et bandeau
I.3.        Les connexions secondaires ou potences : Sont des  Des prolongements métalliques qui relient à la connexion principale les éléments périphériques den la prothèse tels que les appuis et les crochets.
I.4.        Les  appuis ou les taquets : sont des extensions rigides de l’armature métallique qui s’intéressent dans des logettes préparées sur les dents.
Ø  Les taquets cingulaire : ils sont placés sur les dents antérieures les logettes pour les appuis cingulaires sont taillées au dépend des faces linguales ou palatins des dents antérieures le plus  souvent au sommet de leur cingulum
Ø  Les taquets occlusaux : le taquet occlusal s’insère une logette occlusale préparée en forme de cuillerée dans la fosse marginale d’une dent postérieure.
Ø  La barre cingulaire : elle consiste un élément de stabilisation destiné à lutter contre rotation distale de la prothèse. situe à 4mm de la gencive marginale et se placer au dessus du cingulum des dents antérieures.
*      Avantages :
ü s’oppose au décollement de la partie postérieure des selles en empêchent que les crochets ne servent l’axe de rotation
ü Elle participer à la rigidité du système
ü Elle s’oppose au déplacement de la prothèse dans le sens sagittal
*      Inconvénients :
ü  la barre cingulaire ne peut être placée à l’arcade maxillaire dans les cas du supra clusies profondes
ü  En l’absence d’appuis occlusaux elle risque de produire une version des dents
ü  Elle se décolle des dents qui la supportent et devient particulièrement gênante
Ø  La barre coronaire : elle consiste un élément de calage et de stabilisation de la prothèse adjointe partielle
Ø  le doigt de Cummer : c’est une extension métallique de l’armature et qui se termine sur le cingulum d’une dent antérieure è les canines sont les mieux supportées les doigts de Cummer
Ø Les ailes de stabilisation : sont des appendices de la plaque qui se situent au-delà des axes de rotation et s’opposent aux décollements de la plaque èLes ailes de stabilisation  ANT et POST